LES GRAFFITI ORAUX
de François Bon

Spyridon Simotas,
PhD Student at the University of Virginia

Toutes les diapositives sont disponibles sur mon site personnel : ss4ws.github.io

« Sous les pavés... »
« tenir en échec les puissances environnantes du monde hostile. » Michaux
« […] l’art en général et la littérature en particulier feraient bien mieux d’inventer des pratiques et d’être explicitement programmatiques plutôt que de produire des objets finis et de courir après les tout derniers spectateurs pour qu’ils viennent admirer. On pourrait même imaginer une nouvelle discipline artistique : faite d’énoncés et de formules : charge aux amateurs, s’ils le désirent, de réaliser les projets décrits, sachant que la majorité n’en fera rien, se contentant d’imaginer, à partir des instructions, de possibles aboutissements, l’œuvre elle-même étant cette oscillation, ce précaire équilibre au seuil de l’expression. »
(Vasset, 54)»
« Envie qu’elle en soit, de l’art urbain, la vieille dame littérature. » (Bon 2014)
« J’ai lu dans le vent : mais un vent favorable, à preuve ce chauffeur de camion qui la ponctue d’un grand coup de klaxon. » (Bon, 2014)

La Lecture, Henri Fantin-Latour, 1877
« La rencontre de la littérature dans les livres devient presque minoritaire [...] L’écrivain, s’il veut être présent et exister en tant qu’écrivain, doit désormais se rendre visible. [...] Le corps de l’auteur est de plus en plus requis. [...] La visibilité de l’écrivain devient à la fois un principe esthétique et une condition sociale. » (Ruffel, 2016)